Stories

Enrico Pieranunzi with Scott Colley, Antonio Sanchez

Stories

Featured Artists

Enrico Pieranunzi  piano
Antonio Sanchez  drums 
Scott Colley  bass

Recorded
Feb, 2011 (Avatar Studio - New York)

Release date
May 6, 2014

Duration
0:49:57

Record Label
Cam Jazz

Album Tracks

1 - No Improper Use - 4:10
2 - Detras Mas Alla - 8:06
3 - Blue Waltz - 7:33
4 - The Slow Gene - 5:16
5 - Which Way Is Up - 3:55
6 - Where Stories Are - 8:11
7 - Flowering Stones - 7:24
8 -The Real You 5:16

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About Stories

A creatively inspired trio. Once again Enrico Pieranunzi has joined up with Scott Colley on double bass and Antonio Sanchez on drums for a recording session which gave rise to the amazing “Stories”, an enlightened, flowing, joyful CD. This album, recorded at Avatar Studio, New York, in February 2011, is a collection of eight tracks, most of which were composed by the Roman pianist. Jazz, Pieranunzi’s fondness for classical music, a Latin flavour by Sanchez: everything merges in a single discourse that perfectly combines different accents, allowing listeners 49 minutes of highly enjoyable, engaging, magnetic compositions. The passionate three-track opening with “No Improper Use”, “Detrás Más Allá” and “Blue Waltz”, gives way to the soft “The Slow Gene” by Scott Colley, the only song which wasn’t written by the Roman pianist. Then there are the experiments of “Which Way Is Up”, a frenzied piece lasting less than four minutes in which the trio runs through a vibrant game of improvisation. The final part of the CD opens with “Where Stories Are”, which has the honour of and is credited with giving the title to this work, then flows into the peaceful haven of “Flowering Stones”. There is nothing left to do but close with a dreamy “The Real You”. After Permutation, this is a great second test for the trio, which proves more inspired and tighter here, capable of interacting in a smooth, natural, careful but never restrained fashion: a successful evolution of the “sound laboratory” ambiance (as defined by Pieranunzi) that had been created when they first met.

Recording engineer James Farber

Cover photo by Andrea Boccalini

Liner notes by Brian Morton

 

Stories

…Stories is very different, due to its diversity and less romantic focus. Pieranunzi’s new trio kicks their second CD into high gear immediately with the pianist’s “No Improper Use”, which starts as a powerful postbop piece featuring superb interaction among the musicians. “Detrás Más Allá” is a sassy samba number, featuring a dazzling solo by the leader and inspired interaction with his engaging rhythm section. The pianist’s “Blue Waltz” blends Latin, classical and bossa nova into a tantalizing work. “Where Stories Are” is a melancholy ballad with Pieranunzi playing poignant lines in a subdued setting, complemented by a spacious bassline and glistening brushwork. The real surprise is the avant garde-like “Which Way is Up”, which seems inspired in part by early 20th Century classical music (especially Igor Stravinsky), highlighted by Pieranunzi’s rapid-fire attack and sudden shifts in direction, fueled by Sanchez’ brilliant percussion. Colley penned “The Slow Gene”, a shimmering ballad with a wistful air that grows more attractive with each hearing.

1/4/2015   The New York City Jazz Record   Ken Dryden
 

Enrico Pieranunzi Stories

“…it’s really very good.”

20/3/2015   Jazz Journal   Dave Jones
 

Enrico Pieranunzi Stories

All is in moderation with this trio of equals: pianist Enrico Pieranunzi, bassist Scott Colley and drummer Antonio Sanchez. They focus on simplicity, clarity and purity. They give each other plenty of breathing room: space within melodic lines, framed thoughts within phrases, ample silences between tracks. Generosity of spirit pervades each track, as they invest in balance and equanimity over tension and conflict. All but one Pieranunzi originals, they cast the welcome familiar aura of classically well-crafted melodies, all cut of the same cloth.
Like the long-playing vinyl 33rpm records (LPs) of our fading collective memory, the album offers two “sides” –-uptempos followed by ballads. (The one hitch in the sequence is Scott Colley’s “The Slow Gene”, a pensive bluesy waltz with a falling unison motif). The quick ones are succinct and restless, as the fully alert trio works s one: “No Improper Use” takes off like a whirlwind, “Which Way Is Up” is a fleet shadow dance for piano and drums, and bright tango and waltzing melodies go whirling in between.
Where Stories Are” is a deceptively simple, gentle 16-bar melody with sustained tensions, confiding yet confident in spinning out subtle emotions. Another simple motif growing out of “Flowering Stones” weaves itself into double-time improvisations and the coda’s tendrils. On “The Real You”, bass and piano breathe as one, in a hymnic alliance that evokes Charlie Haden.

1/1/2015   Downbeat   Fred Bouchard
 

STORIES

Chez CAM Jazz depuis près de vingt-cinq ans, Pieranunzi a publié plus de soixante-dix disques sous son nom. Stories a été enregistré avec le même trio que celui de Permutation, sorti en 2012: Scott Colley à la contrebasse et Sanchez à la batterie.
Diplômé de la célèbre Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, Pieranunzi a un double cursus classique et jazz, dont il écume les scènes depuis le début des années soixante-dix. Il a joué avec le gotha du jazz, de Chet Baker à Paul Motian, en passant par Lee Konitz, Johnny Griffin, Art Farmer, Jim Hall…
Stories s’articule autour de sept thèmes de Pieranunzi et «The Slow Gene», signé Colley. Comme toujours chez Pieranunzi, la musique est claire, nette et précise. D’une virtuosité et d’une efficacité rythmique indéniables, le pianiste reste constamment mélodieux, entre un lyrisme («Where Stories Are...»), parfois teinté de romantisme («Flowering Stones…»), et un dynamisme dans l’esprit bop («Detrás Más Allá»). Ici, les accords sont puissants («No Improper Use»), la main gauche énergique («Blue Waltz»), les notes crépitent («Which Way Is Up»)… là, le touché est délicat («Where Stories Are…»), le phrasé se fait solennel («The Real Is You») et le propos devient subtil («The Slow Gene»). Souplesse et fluidité caractérisent le jeu de Colley. Le contrebassiste alterne des lignes qui galopent («No Improper Use»), des motifs légers («Blue Waltz») ou, au contraire, un chant grave et profond («The Real Is You»). Dans un registre plutôt medium-aigu, le chorus de «The Slow Gene» est court, mais d’une musicalité dense. Quant à Sanchez, il maitrise la polyrythmie avec une aisance confondante («Detrás Más Allá»)… ses racines mexicaines n’y sont sans doute pas pour rien! Son drumming imposant («No Improper Use»), tendu («Blue Waltz») et volontiers touffu («Which Way Up») ne l’empêche pas de se montrer adroitement discret quand il le faut («Flowering Stones…»).
Dans le prolongement de Permutation, Pieranunzi, Colley et Sanchez dialoguent toujours avec autant d’intensité et Storiess’inscrit dans une lignée neo-bop, que le trio fait fructifier avec talent et vitalité.

24/11/2014   Jazz à bâbord   Bob Hatteau
 

Enrico Pieranunzi Stories: le trio de la deuxième chance

Un des meilleurs pianistes d'Italie retourne à New York, reformant un trio de pointe avec Antonio Sanchez et Scott Colley.
L’album commence sur les chapeaux de roues avec No Improper Use, une cavalcade postbop dans laquelle on ressent l’influence d’un McCoy Tyner des grands jours. On ralentit considérablement le tempo pourtant, dans des plages subséquentes comme Where Stories Are ou The Real You. Dans ces moments-là, c’est un trio intime qui semble entrer en scène, tout en douceur, avec une lenteur proche de l’immobilisme. Et là, Pieranunzi laisse parler son cœur. Lyrisme européen avec une grande pudeur dans ce cadre intime, feutré; son approche évoque alors plutôt le regretté Bill Evans. Longtemps logé à l'enseigne Egea, l’étiquette par excellence du jazz méditerranéen, Enrico-le-Romain a déménagé chez Cam Jazz ces dernières années. Alors que son trio de prédilection avec Joey Baron et Marc Johnson semblait définitivement soudé, il déniche en Amérique Antonio Sanchez, le jeune batteur mexicain du Pat Metheny Group et recrute en même temps le vétéran Scott Colley, un solide contrebassiste qui bosse autant avec John Scofield que dans ses créations personnelles. Ce sont ces deux-là qu’il reconduit ici pour Stories. Rendez-vous au luxueux studio Avatar, en plein Manhattan, avec l’ingénieur James Farber installé à la console. C’est qu’il faut s’accrocher pour suivre Pieranunzi! Compositeur extrêmement prolifique, admirateur assidu de la musique de film d’Ennio Morricone, il alterne et chevauche des productions diverses avec une maîtrise littéralement phénoménale. Il consacre des albums piano solo à la musique baroque de Bach, Haendel et Scarlatti et, simultanément, fait son très chaud Latin Jazz Quintet. Puis, dans la foulée, il enchaîne avec un enregistrement thématique sur Kurt Weil, Stravinsky et Darius Milhaud. Excusez du peu…
Et, pour ce début d’automne, voici trois gars qui se retrouvent à New York pour un second rendez-vous. En fait, ils y retournent avec le sentiment qu’ils n’avaient pas tout dit la première fois. Écoutez-les raconter des histoires en téléchargeant son album.

19/9/2014   icimusique.ca   Ralph Boncy
 

Mieux vaut tard que jamais… Enrico PIERANUNZI “Stories”

Depuis 2009, Enrico Pieranunzi enregistre avec Scott Colley à la contrebasse et Antonio Sanchez à la batterie, un nouveau trio qui permet à sa musique de rester lyrique tout en étant plus agressive. “Permutation”, son disque précédent, était déjà centré sur la pratique intensive du jeu collectif. Sorti en mai dernier, “Stories” l’est davantage encore. Les musiciens se connaissent mieux, jouent ensemble depuis plus longtemps, et cet opus excitant, parfois aventureux (Which Way Is Up), confirme leur entente, leur capacité à réagir en temps réel à leurs propres inventions. Confiées à leurs instruments, les idées jaillissent, se structurent à pleine vitesse. Rapides, les trois premiers morceaux débordent d’énergie. Le pianiste fascine par un jeu fiévreux qui reste lisible et cohérent, le Maestro parvenant toujours à faire chanter la phrase musicale, à la faire respirer. Il nous réserve aussi de nombreuses ballades, l’aspect mélodique de son travail gardant son importance. Toutes sont de qualité. The Slow Gene, une composition de Colley, s’intercale avec bonheur entre deux pièces fébriles. Ponctué par une contrebasse qui n’oublie jamais de dialoguer avec le piano, Where Stories Are nous touche par sa mélancolie et Flowering Stones par son tendre balancement. The Real You qui conclut le disque ruissèle de belles couleurs harmoniques. Sous les doigts d’Enrico, la musique devient alors tendresse, foisonnement de notes exquises. Un trio musclé mais sensible la sert avec bonheur.

14/9/2014   blogdechoc.fr   Pierre de Chocqueuse
 

Enrico Pieranunzi Stories

Si comincia a tinte forti: una scansione complessa, un disegno esclusivamente percussivo che sfiora l’aggressività sonora e abbraccia l’Africa, più o meno come avveniva in Andrew Hill. Le cose cambiano di poco nel successivo Detrás más allá, tranne che stavolta il gruppo si accosta al samba. Il trio Pieranunzi-Colley-Sanchez trova proprio nel fervore ritmico la sua cifra distintiva e la sua unicità nel panorama musicale. “Stories” è firmato dal pianista ma, composizioni a parte (tutte del titolare salvo una di Colley), la responsabilità va allargata, se lo si ascolta bene, ai partner statunitensi. Del resto, Pieranunzi in gruppo ha quasi sempre ragionato in questo modo, cioè sentendosi parte di una dimensione collettiva.
Ad accomunare i tre sono la forza inesausta e la generosità di invenzioni, quest’ultima costantemente viva anche nei brani dove l’impeto lascia il posto a quieti episodi: come nell’incantevole The Real You, che conclude il disco con uno sguardo a Debussy. In questo pezzo, come pure in The Slow Gene e Where Stories Are, è ancor più evidente la vocazione narrativa che ha guidato questa bellissima esperienza, pubblicata - chissà perché - a oltre tre anni dalla registrazione.

9/9/2014   Musica Jazz   Giuseppe Piacentino
 

Stories

Voici le nouveau trio d’Enrico Pieranunzi après Permutation, gravé il y a deux ans avec les mêmes Scott Colley et Antonio Sanchez, respectivement contrebassiste et batteur. On y retrouve la même empathie agissante entre les trois musiciens: il ne s’agit point ici de piano accompagné mais d’un ensemble fusionnel où chaque instrumentiste concourt au discours collectif, à la sonorité d’ensemble, au rendu de la couleur harmonique et mélodique. À travers huit compositions personnelles dont Pieranunzi nous assure qu’elles lui ont été inspirées par la vie new-yorkaise et ses figures urbaines, le pianiste brosse un paysage musical d’une belle vivacité parfois empreinte d’une discrète nostalgie (Blue Waltz) où s’épanouit son toucher finement articulé, qui doit sans doute sa gracieuse aisance aux albums précédents qu’il a consacrés à Bach et Scarlatti. Ainsi se joue ici une figure accomplie de la modernité pianistique où composition et improvisation s’unissent pour le meilleur.

1/9/2014   Pianiste Magazine   J.-P. J.
 

Enrico Pieranunzi Stories

La première de ces “Stories” évoque par sa coloration initiale le Chick Corea de “Now He Sings, Now He Sobs”, un Chick Corea plus mccoytynerien que nature, par la puissance du jeu et l’agressivité de l’élan. Mais ces références s’oublient vite tant on est happé par la vivacité et la spontanéité du jeu collectif qui crépite jusqu’à une espèce de chaos final. Bien qu’elle ne s’y enchaîne pas, la brève introduction de la pièce suivante lui succède avec une logique qui fait émerger l’ordre et la lisibilité du chaos. Il en résulte une “bossa” qui défie les lois du genre par son énergie rythmique et cette amicale fébrilité poussant les trois hommes à conjuguer le meilleur d’eux-mêmes comme si leur vie dépendait de la conjonction de leurs pugnacités individuelles, jusqu’à un soupir d’aise final que les trois instruments poussent à l’unisson. La valse qui suit a des accents latins plus quelconques – mais ici, la notion de “quelconque” est très relative –, et lorsque le piano reprend l’initiative après un solo concédé à le contrebasse, on retrouve ce jeu hors d’haleine qui nous avait d’emblée captivé. Cependant, une vraie pause s’impose, qui se réalise en un “slow”, seule composition ne portant pas la signature de Pieranunzi, mais la patte du contrebassiste Scott Colley reconnaissable à ses solides appuis harmoniques et l’initiative qu’il y prend. S’ensuit un frénétique continuum sonore, comme un moment de panique rythmique en quête d’une introuvable issue. Les deux ballades et la valse lente qui concluent le disque se situent plus directement dans le vaste sillage ouvert par Bill Evans, la grâce qui porte leurs échanges justifie comme le reste de l’album la belle métaphore sur la supraconductivité que déclinent les liner notes de Brian Morton.

4/8/2014   Jazz Magazine   Franck Bergerot
 

Enrico Pieranunzi Stories

Registrato a New York City il 22 e 23 febbraio 2011, “Stories” è il secondo CD, dopo “Permutation” (CAM JAZZ, 2012) inciso dal nuovo trio americano di Enrico Pieranunzi completato da Scott Colley al contrabbasso e Antonio Sanchez alla batteria. Con questo assetto ritmico il pianista romano ha uno spettro espressivo infinito, plastico e dinamico, dal lirismo di al post bop diNo Improper Use passando per le forme più free di Which Way Is Up.

30/7/2014   Jazzit   Luciano Vanni
 

Enrico Pieranunzi, Scott Colley, Antonio Sanchez, Stories

Quando pensiamo di averlo raggiunto e afferrato, ecco che Enrico Pieranunzi si sposta ancora un po’ oltre la nostra portata, in un’evoluzione continua in cui la creatività genera felici invenzioni musicali e lo conferma come uno dei nostri più importanti artisti. Enrico Pieranunzi è un narratore e, proprio come fanno il letterato o il poeta, ha appreso la difficile arte di creare, da un vocabolario e una grammatica noti a tutti, inedite sintassi che ci stupiscono ogni volta. Nella narrazione delle sue “Stories” lo ritroviamo con il trio che già ci aveva regalato lo splendido “Permutation” (2012 CAM JAZZ), trio formato da Scott Colley al contrabbasso e Antonio Sanchez alla batteria.
Il lavoro discografico è frutto di una session del febbraio 2011 presso l’Avatar Studio di New York. La firma di questi brani è quella di Enrico Pieranunzi, fatta eccezione per “The Slow Gene” di Scott Colley, a confermare e dare risalto a uno degli aspetti che maggiormente contraddistingue l’arte del pianista, quella necessità di invenzione, di ricerca, di espressione personale che trova voce nell’atto compositivo. Questa musica contiene in sé tutti i tratti peculiari delle tre personalità che le danno vita, la loro formazione, le loro differenti culture, differenze che il parlare la stessa lingua musicale compie il miracolo di azzerare a livello comunicativo pur preservandone le qualità migliori.
“Stories” trasmette la naturale gioia del suonare insieme, è un collage di conoscenze che creano un racconto omogeneo eppure denso di sfumature. L’attacco, con “No Improper Use”, è vigoroso e incisivo, una sorta di affermazione dell’identità del trio, un soffio energico che contraddistingue anche “Detrás Más Allá” e “Blue Waltz” in cui ci sembra di percepire eco di atmosfere alla Nino Rota dei migliori passaggi felliniani. L’immaginazione e la creatività si esprimono compiutamente nell’improvvisazione quasi astratta di “Wich Way Is Up”. L’altra anima di Enrico Pieranunzi, quella dell’appassionato creatore di storie, di evocatore di atmosfere poetiche, quella che ci fa chiudere gli occhi e ascoltare noi stessi attraverso la musica, emerge al centro del disco, in “Where Stories Are”, ballad delicata e quasi evanescente nella sua grazia in cui il fraseggio melodico del pianoforte di Pieranunzi è perfettamente sostenuto da una sezione ritmica che per l’occasione si fa persino lirica. Chiude “Stories” un brano in cui Pieranunzi sembra attingere a piene mani dalla sua formazione classica. “The Real You” è colma di suggestioni, evoca a tratti il romanticismo a tratti l’impressionismo, un dolcissimo brano che oscilla fra essenzialità e slancio, la saggia chiusura di un racconto straordinario.
Questo lavoro è uscito in concomitanza all’assegnazione a Enrico Pieranunzi del «Best International Piano Player» all’edizione 2014 degli «Echo Jazz Awards», importante premio a cura dell’industria discografica tedesca.

29/7/2014   pianosolo.it   Paola Parri
 

Enrico Pieranunzi Trio Stories

Il New American Trio del pianista romano Enrico Pieranunzi, che con la pubblicazione del raffinato “Permutation” ha riscosso, in compagnia del favoloso contrabbassista Scott Colley e il funambolico batterista Antonio Sanchez, gli stessi entusiastici elogi ricevuti con il noto trio americano formato da Marc Jonson e Joey Baron, conferma il personale approccio di stampo “sound laborator” in questo incantevole “Stories”. Registrato in una session di tre anni fa negli States, questo secondo disco del trio Pieranunzi, Colley, Sanchez, celebra (se mai ce ne fosse bisogno) la conclamata maestria dei tre virtuosi che, a differenza della loro prima esperienza discografica, esprimono un consolidato equilibrio estetico capace di attrarre, coinvolgere e rapire l’ascoltatore in un turbinio di note, armonie e libera improvvisazione di alta scuola. La coesa formazione appare, già dal brano d’apertura “No Improper Use” in uno stato di grazia davvero invidiabile, ma è nella successiva “Detrás Más Allá” che si rivela appieno la stupefacente architettura compositiva ed espressiva del fantastico trio. La musica si manifesta brano dopo brano con una fluidità e un’eleganza che lasciano ammirati dalla gioiosa cantabilità del tema di “Blue waltz” all’intimistica e rarefatta atmosfera di “Where Stories Are”, dalla dolce atmosfera di “The slow gene” (composizione a firma di Scott Colley) all’irrefrenabile sperimentazione free di “Which way is up” lasciando trasparire la disarmante facilità con cui il pianista italiano, il contrabbassista statunitense e il batterista messicano riescono a plasmare a proprio piacimento le otto strutture incluse nel CD. Pertanto, “Stories” racchiude in se l’amore di Pieranunzi per il jazz e la musica eurocolta, la possanza del groove di Colley, la sconfinata varietà percussiva di Sanchez, in un lavoro dai contorni melodico-ritmici estremamente spontanei in ogni loro forma e, per questo, pienamente godibili dai suoi fruitori.
Registrato nel febbraio 2011, presso l’Avatar Studio di New York, “Stories” è magicamente esaltato da una ripresa audio di hig quality.

23/7/2014   Neapolisjazz Magazine   Francesco Peluso
 

La profezia di Pieranunzi

Enrico Pieranunzi è sul mercato discografico con uscite legate tra loro da robusti fili sonori ed estetici…
CAM JAZZ propone il singolo Stories e il doppio Morricone 1& 2. The Complete Recordings. Il primo, registrato nel 2011 con Scott Colley e Antonio Sanchez, esprime il pianista nel suo oggi: brani ritmicissimi, strutture aperte, atmosfere intime o estroverse, classe strumentale, rigore espressivo, tensione spasmodica...

12/7/2014   Alias - Il Manifesto   Luigi Onori
 

STORIES Enrico Pieranunzi with Scott Colley, Antonio Sanchez

Escuta-se ‘Where Stories Are’, o recanto de intimidade de que provém o título deste segundo ensaio de Pieranunzi com Colley e Sanchez, e testemunha-se, sem que advenha daí qualquer aturdimento, um contínuo exame à sua própria anatomia. O que, hoje, no contexto da observação de um trio de jazz em manobras, quererá dizer que logo se formula um inquérito ao modo de proceder dos seus agentes.
Conhecendo o percurso do pianista italiano, dir-se-á que tal julgamento não só é bem-vindo como se provará, mesmo, necessário. Afinal, ao estilo da melhor escrita de estórias, há neste “Stories” as sementes daquilo que apenas na consciência do seu auditório se tornará inexaurível, e que, em qualquer um dos seus temas, se poderá definir como um ato de imaginação coletivo. Há um ‘No Improper Use’, com alguma da férrea obstinação de Bud Powell ou McCoy Tyner, em que Sanchez leva ondas a quebrar numa praia, capaz de comandar atenções com tanta rebentação mas delicado ao ponto de nada mais estremecer que um punhado de grãos de areia. Há uma ‘Blue Waltz’ em que, a cada rodopio, Pieranunzi deixa um bordado de notas no ar, a ponta de um vestido que se atrasa no compasso de uma valsa. Há uma ‘The Slow Gene’, luminosa melodia de que Bill Evans adoraria dividir os átomos. Ou ‘The Real You’, com Colley, como um poeta que enxerga a esperança no quarto crescente lunar, a fazer muito a partir de pouca coisa. Acima de tudo, há o que expressa ‘Detrás Más Allá’: um trio que, de acordo com o homónimo poema de Salinas, sabe que para lá do trivial e, até, do que não é assim tão banal — inspiração, influência, técnica —, reside um sentido para a vida que deriva da possibilidade da comunhão.

5/7/2014   Expresso   João Santos
 

Il laboratorio del suono secondo Pieranunzi

Che Enrico Pieranunzi sia un musicista di respiro internazionale non è una novità. Lo hanno riconosciuto anche i discografici tedeschi, “Best International Piano Player” all’edizione 2014 degli “Echo Jazz Awards”. Con il suo pianoforte ha scritto e attraversato la storia del jazz degli ultimi quarant’anni. Eppure a ogni nuova uscita riesce a stupire con quella sua straordinaria capacità di rimettersi in gioco, di spingersi oltre il già detto, di colorare con nuovi accenti le sue radici jazz più profonde. ConStories, secondo capitolo della collaborazione con Scott Colley (contrabbasso) e Antonio Sanchez (batteria), diventa realtà concreta quel sound laboratory evocato dallo stesso Pieranunzi per definire il lavoro del trio. Il jazz, la passione del pianista romano per la musica classica, l’anima latina di Sanchez, tutto si fonde in un unico discorso che amalgama in perfetto equilibrio gli accenti più diversi. Senza eccessi o narcisismi, il dialogo fra musicisti diventa musica che si srotola guidata soltanto dalla forza delle emozioni. Ancora una volta il compositore mette la propria musica al servizio del trio, la reinventa nel confronto con gli altri. In apertura un trittico trascinante - No Improper Use, Detrás Más Allá e Blue Waltz - si arriva alla morbidezza dell’unico brano non firmato da Pieranunzi con The Slow Gene di Scott Colley. Poi un tuffo nella sperimentazione con Which Way Is Up, frenetico gioco di improvvisazione che in poco meno di quattro minuti mette in evidenza, se ancora ce ne fosse bisogno, il vero grado di affiatamento raggiunto del trio. A seguire Where Stories Are, più intima e raccolta prepara all’incontro con quell’oasi di quiete che è Flowering Stones. In chiusura The Real You, intensa e struggente come soltanto un dialogo intimo fra contrabbasso e pianoforte può essere. Registrato a New York, febbraio 2011, Stories è la nuova tappa di un incontro, e di una ricerca iniziata con Permutation. Raccontando quella prima esperienza in trio, Pieranunzi già la descriveva come: “laboratorio sonoro, luogo musicale di cambiamento e di trasformazione in cui un brano prende strade impreviste grazie alla fantasia e alla personalità dei singoli componenti”.

29/5/2014l’Unitàeditorial
 

La perfezione di Pieranunzi

Questo è il secondo cd che il pianista Enrico Pieranunzi pubblica con Scott Colley contrabbasso e Antonio Sanchez batteria; il primo s’intitolava Permutation. Non si contano i dischi realizzati da Pieranunzi con solisti americani: sono loro che lo cercano, consapevoli che è uno dei migliori pianisti del mondo. Qui ci sono otto brani meravigliosi. Il più bello è Which Way Is Up, un’improvvisazione totale suggerita da Pieranunzi che sfiora la perfezione.

24/4/2014   Il Giornale   Franco Fayenz