Double Circle

 
Photography by Andrea Boccalini

Photography by Andrea Boccalini

Featured Artists

Enrico Pieranunzi  piano
Federico Casagrande  acoustic guitar

Recorded
November 12-13-14, 2014, at Artesuono Recording Studio, Cavalicco            

Release date
Mar 10, 2015

Duration
0:48:46

Record Label
Cam Jazz

Album Tracks

1.   Anne Blomster - 6:18
2.  Periph Enrico - 4:36
3.  Sector 1 - 1:33
4.  Clear - 3:51
5.  Dangerous Paths - 3:43
6.  Within the House of Night - 3:09
7.  No-Nonsense - 7:06
8.  Beija Flor Enrico - 6:02
9.  Disclosure Enrico - 5:57
10. Sector 2 - 1:38
11. Charlie Haden - 3:58

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About Double Circle (2015)

A piano and an acoustic guitar. A sweet melody, “Anne Blomster Sang”, which can positively affect your daily mood, if listened to when you wake up. This brightly beautiful gem is the opening track of “Double Circle”, a CD that brought Enrico Pieranunzi and Federico Casagrande together in a recording studio for the first time: two musicians from different generations and with different backgrounds, but united by their love for jazz. This love has led Pieranunzi to become a reputable piano master over time and Casagrande to live far from home, since he left the province of Treviso (Italy) and moved all the way to Paris to learn the ropes in the jazz clubs of the French capital and returned more mature and ready to tell his musical tale. Two different paths crossed in a recording studio in Udine and gave rise to a charming record including airy, quiet tunes that alternate with small, more quick-paced movements, like the two brief improvisations, “Sector 1” and “Sector 2”. Speaking of paths, “Dangerous Paths” is one in which Pieranunzi’s and Casagrande’s instruments become vehemently entwined, suggesting their being chased on a bumpy road. But it doesn’t take much to restore the calm: “Within The House of Night” is a gentle oasis of uncommon refinement. The very moving “Charlie Haden” is Pieranunzi’s tribute to a musician with whom he has shared so much for so long, in the ‘80s together with Chet Baker and in the last decade with two projects, “Special Encounter” and “FelliniJazz”, recently re-released in double LP format on CAM JAZZ for the tenth anniversary of their initial release. Pieranunzi and Casagrande wrote all of the tracks here, except for “Beija Flor” by Noel Silva, Augusto Tomás Jr and Nelson Cavaquinho.



Recording & mixing engineer Stefano Amerio
Liner notes by Brian Morton

 

 

ENRICO PIERANUNZI, FEDERICO CASAGRANDE: DOUBLE CIRCLE

L'incontro tra la chitarra acustica e il pianoforte è sempre molto affascinante, oltre a essere anche piuttosto raro (qui in Italia, vanno ricordati quelli di Giancarlo Mazzu/Luciano Troja Duo con Luciano Troja). Il duetto documentato su questo CD ha la particolarità di essere l'incontro anche di due diverse generazioni di musicisti jazz italiani, visto che al piano siede uno dei più rappresentativi pianisti del nostro paese, Enrico Pieranunzi, fresco protagonista di uno splendido omaggio a Gershwin al fianco nientemeno che di Bruno Canino, mentre la chitarra è imbracciata da Federico Casagrande, giovane musicista che si sta affermando come uno dei talenti più interessanti del nostro paese. Le premesse per un lavoro interessante ci sono quindi tutte e, di fatto, non vengono smentite. Lo si percepisce fin dall'ascolto del primo brano, "Anne Blomster Sang" di Pieranunzi, dolce e un po' dolente, che i due cesellano con sensibilità e maestria, e nel quale a eccellere è proprio il giovane chitarrista. E se ne ha conferma nelle successive tracce, che mettono in mostra la varietà stilistica con la quale i due tessono il loro dialogo: "Periph" ha infatti un andamento dinamico che contrasta con il brano di apertura e "Sector 1" un'improvvisazione, così come la sua omonima, che compare verso la fine dell'album. Disco di ascolto immediato, ma ricco di sfumature e piccoli ma delicati virtuosismi artistici, Double Circle include solo brani dei due protagonisti (tre per Casagrande, cinque per Pieranunzi), a parte la splendida "Beija Flor" standard della musica brasiliana, che è anche uno dei momenti più struggenti. Non meno, però, della conclusione: una malinconica composizione che Pieranunzi dedica e intitola allo scomparso Charlie Haden, gigante della musica con il quale il pianista in gioventù ha scritto alcune delle pagine più importanti della propria carriera.

1/10/2015   allaboutjazz.com   Neri Pollastri
 

ENRICO PIERANUNZI - FEDERICO CASAGRANDE: “DOUBLE CIRCLE”

On ne présente plus Enrico Pieranunzi, l’un des plus grands pianistes européens, un maître, un poète qui fait chanter ses notes. Moins célèbre, Federico Casagrande quitta Trévise, sa ville natale pour étudier la guitare au Berklee College of Music de Boston. S’il habite Paris depuis plusieurs années, c’est à Udine qu’il a rencontré Pieranunzi. Séduit par son talent, ce dernier lui a proposé d’enregistrer ce disque, une conversation sereine et intimiste entre un piano et une guitare, mais aussi des échanges plus vifs, le bagage technique des deux hommes qui ont co-signé plusieurs morceaux leur permettant toutes les audaces. “Double Circle” contient des compositions d’un grand lyrisme. La seule reprise est Beija Flor, un thème qu’Eddy Louiss et Richard Galliano ont naguère mis à leur répertoire. Ce jazz raffiné et paisible est le fruit d’une belle rencontre.

20/7/2015   blogdechoc.fr   Pierre de Chocqueuse
 

ENRICO PIERANUNZI FEDERICO CASAGRANDE DOUBLE CIRCLE

Les chemins de Pieranunzi et Casagrande se sont croisés près d’Udine, au studio Artesuono où le grand Fazioli avait déjà recueilli un solo du pianiste (“Wandering”, 2007). Amplifié par une captation de qualité, un climat d’intimité et d’apaisement semble placer d’emblée la rencontre sous le signe de la respiration, ou d’une forme de retrait dont peut-être l’un de l’autre ont ressenti le besoin. Une retenue favorisée par le duo piano-guitare, où le moindre trop-plein dans la superposition des textures harmoniques fait courir le risque de la redondance. Le répertoire est entièrement originale et partagé (la chanson brésilienneBeija Flor est l’unique reprise), comme le sont les énoncés mélodiques qui alternent ou s’enchâssent subtilement (Anne Blomster Sang, Periph). La banalité pointe son nez parfois dans l’écriture du guitariste (Clear), heureusement liquidée l’instant suivant sur des chemins plus risqués (Dangerous Paths), ou dans deux brefs épisodes d’improvisation libre et plus aventureuse typiquement pieranunziens (Sector 1 et 2). Après No-nonsense, étirant lentement ses dissonances en une molle étrangeté, ou le statique Disclosure, l’hommage délicat à Charlie Haden qui clôt le programme restitue fidèlement la douce lumière qui éclaire ce duo de chambre. Un duo plutôt plaisant qui invite à la redécouverte de celui formé i y a dix ans par Pieranunzi avec Jim Hall (“Duologues”, 2005), ou à la comparaison avec la rencontre récente, plus charnue et engagée, de Fred Hersch et Julian Lage (“Free Flying”, 2013).

1/6/2015   Jazz Magazine   Vincent Cotro
 

ENRICO PIERANUNZI & FEDERICO CASAGRANDE - DOUBLE CIRCLE

Les rencontres impromptues sont souvent les plus douces. Voilà ce qu'on se dit alors que la guitare acoustique de Federico Casagrande croise l'élégance mélodique d'Enrico Pieranunzi dans les premières mesures de "Anne Blomster Sang", le morceau inaugural de Double Circle, paru sur le label italien Cam Jazz. Un morceau d'une grande finesse, fluide et harmonieux. Le duo devise tranquillement dans une ambiance lumineuse, c'est simple et joyeux; une sorte de parenthèse. Les deux musiciens italiens sont des familiers du prestigieux label. Le guitariste est certes un jeune venu, mais il a déjà plusieurs disques à son actif pour Cam, à commencer par le poétique At The End Of The Day qui reste l'une des jolies surprises de ce début d'année. Ces derniers mois, on l'a vu également aux côtés de Roberto Negro pour le marquant Loving Suite Pour Birdy So ou au sein de son orchestre The Drop dans un registre plus électrique. Quant à Pieranunzi, on ne sait par quel bout commencer... Regarder sa discographie est le meilleur moyen de se donner le tournis: Chet Baker, Chris Potter ou encore Kenny Wheeler... Mais aussi des évocations de Fellini, de Scarlatti ou de Bach... Dans sa collaboration avec Cam Jazz, il y a des formations mythiques. Un trio avec Joey Baron et Marc Johnson auquel on doit notamment l'excellent Current Conditions. Confessons qu'on lui préfère celui avec Paul Motian et Charlie Haden, et principalement un languide Special Encounter. La rencontre entre Pieranunzi et Haden est de celle qui marque. Dans la décennie 80, à l'époque ou Federico Casagrande était tout jeune bébé, les deux hommes enregistraient des albums mythiques. On ne saurait faire abstraction, à l'écoute d'un morceau plein de nostalgie comme "Within The House Of Night", dans le velours mélodique de la main droite qui se joue en écho de la guitare quelque chose comme la simplicité des morceaux de First Song que le pianiste enregistra avec Haden et Billy Higgins. Ce n'est d'ailleurs pas innocent si le dernier morceau de l'album se nomme sobrement "Charlie Haden". L'hommage est sobre, loin de toute oraison. Il reprend le format court de chacun des morceaux et le piano joue le jeu de la chanson que la guitare accompagne en insistant sur sa dimension rythmique. La différence de génération est au cœur de l'album, mais elle ne recherche jamais l'opposition. Il y a ce pianiste aguerri et ce talent prometteur et chacun cherche la concorde. C'est toute l'image du double cercle: le piano au centre et la guitare en sa périphérie qui fait parler sa vivacité sans jamais bousculer son comparse. Même dans des morceaux plus nerveux, comme l'excellent et très court "Sector 1", le dialogue ne se rompt pas, même s'il se craquelle dans une improvisation plus libre ("Sector 2"). Très vite, tout redevient serein, sur le mode de la ballade onirique ("Disclosure"), loin de cet échange plus électrique et plus heurté que Pieranunzi avait pu avoir avec le guitariste Jim Hall dansDuologues; ici, la guitare de Casagrande est nue, sèche, et claire, sans effets particuliers. On l'a vu depuis quelques mois, ces rencontres libre de deux musiciens offre des moments à part. C'est le cas notamment du duo entre François Ripoche et Alain Jean-Marie... On pensera ici surtout au Prélude d'Airelle Besson et Nelson Veras. Double Circle est de cet acabit. On s'y trouve vraiment bien.

1/6/2015   franpisunship.com   Franpi
 

ENRICO PIERANUNZI FEDERICO CASAGRANDE DOUBLE CIRCLE

La straordinaria prolificità del maestro Enrico Pieranunzi e l’eclettismo stilistico del talentuoso Federico Casagrande s’incontrano in un lavoro in duo che attrae nella sua globalità per liricità e narrazione. Pertanto, “Double Circle” si articola in undici tracce che rivelano il dotto pianismo di Pieranunzi e la sensibilità chitarristica di Casagrande nel loro naturale intrecciarsi, rincorrersi, alternarsi in un garbato gioco di rimandi in cui la diffusa circolarità linguistica è sempre al servizio della palabile emotività estetica e mai dal virtuosismo fine a se stesso. Enrico Pieranunzi e Federico Casagrande (pianoforte e chitarra acustica) dialogano amabilmente sospinti da un confronto generazionale che affonda le sue radici in vissuti diversi, al pari di due cerchi lontani che finiscono per trovare un’improvvisa dimensione concentrica. Già nei brani iniziali traspare quella poetica concentricità: se “Anne Blomster Sang” delinea i tratti lirici del duo, “Periph” ne connota il fascinoso confronto pianoforte-chitarra che, in seguito, assume un dualismo più dinamico nella libertà espressiva di “Sector 1”. Poi, a farla da padrone è un alternarsi di composizioni a firma di Casagrande incalzate da altre ancora di Pieranunzi, laddove il dialogo fra i due solisti si rivela frenetico in “Dangerous Paths” o nuovamente rilassato in “Within The House Of Night”. L’album, a seguire, propone una raffinata rivisitazione di un unico standard “Beija Flor” di Silva, Tómas Jr, Cavaquinho, per chiudere con lo struggente omaggio del pianista romano allo scomparso compagno di lunga data nell’incantevole “Charlie Haden”. In tal senso, “Double Circle” è la risultante di un riuscito incontro fra il forbito lessico pianistico di Enrico Pieranunzi e le poetiche sfumature del verbo chitarristico di Federico Casagrande, in cui un dualismo dalla rara intensità e dalla indubbia eleganza formale danno vita ad un lavoro che si ascolta senza alcuna fatica dalla prima all’ultima nota.
La ripresa audio di questa interessante produzione CAM JAZZ esalta il dialogo pianoforte – chitarra, attraverso una brillante riproduzione del dettaglio timbrico e un’ampia ricostruzione dell’immagine sonora.

28/5/2015   Fedeltà del Suono - La Bacchetta Magica   Francesco Peluso
 

ENRICO PIERANUNZI FEDERICO CASAGRANDE DOUBLE CIRCLE

Ce double cercle qui donne son titre à l’album, c’est celui des trajectoires parallèles et concentriques que le deux musiciens développent sur une dizaine de morceaux. Dans leur face-à-face, jamais, en effet, le pianiste et le guitariste italiens ne se marchent sur les pieds, ni ne prennent la tangente l’un par rapport à l’autre. Leur propos, subtil, poétique, conserve une clarté qui relève d’une profonde complicité. Entre Enrico Pieranunzi, la valeur “sure”, et Casagrande, la “montante”, qui privilégie ici la guitare acoustique, quelque chose s’établit qui dépasse le simple exercice du duo, de la conversation, et débouche sur une musique qui respire l’inspiration commune. Une rencontre qui, si on devait la situer, rivalise avec celle de Mehldau et Metheny.

18/5/2015   Jazz News   Vincent Bessières
 

ENRICO PIERANUNZI – FEDERICO CASAGRANDE: «DOUBLE CIRCLE»

Sur la pochette du CD, Enrico Pieranunzi et Federico Casagrande apparaissent entre les cercles. Peut-on dire qu’ils appartiennent à celui des poètes apparus? Qu’ils sont de ces musiciens qui, à la musique, ont décidé d’offrir la note et son reflet dans un savant mélange de poésie musicale et de parfaite maîtrise instrumentale? Selon les compositions, l’ambiance oscille entre douceur et vélocité. Il nous semble que le pianiste et le guitariste, dans une joute empathique, s’amusent de leurs muses en échafaudant des dialogues où l’à-propos le dispute à la surprise. La rigueur académique que l’on perçoit par instant n’est pas envahissante car elle est ici perçue dans sa version latine, lyrique. Immergé dans un foisonnement mélodique, l’auditeur est embarqué pour une ballade méditerranéenne, au gré des alizés. De fait, dans ces compositions comme dans le jeu des musiciens, rien ne s’oppose à l’épanouissement de l’élégance. Et même si cette dernière notion, qui emprunte autant à l’intelligence qu’à la délicatesse, semble aujourd’hui plus évanescente qu’elle ne fut, il n’en demeure pas moins qu’elle est indispensable à la musique comme aux gens de bonne compagnie. Tout au long de ce disque, En(Fede)rico Pieranunzi et Casagrande en sont les dépositaires, ce qui ravit notre ouïe.

28/4/2015   culturejazz.fr   Yves Dorison
 

PIERANUNZI & CASAGRANDE “DOUBLE CIRCLE”

Surnommé par certains “Le Bill Evans italien”, le jazzman romain Enrico Pieranunzi de 65 ans figure parmi les plus grands. Son sens esthétique, son lyrisme, son imprégnation romantico-impressionniste n’en finissent pas d’éblouir. Il en est encore de même sur cet enregistrement merveilleux qu’il cosigne avec Federico Casagrande, autre Italien plus jeune, guitariste (acoustique ici) auteur du beau At The End Of The Day en décembre. Leur association pourrait produire des étincelles (ce qu’elle fait sur les titres improvisés) mais elles leur préfèrent les aubes et les crépuscules, moments de grâce suspendue, ouverts aux espoirs romantiques ou à la mélancolie mélodique, mais toujours lumineux, paisibles. Si le mot “magie” a encore quelque sens…

27/4/2015   Midi Libre   J. BE.
 

PIERANUNZI/CASAGRANDE – DOUBLE CIRCLE

Une perle… Ni démonstration technique, ni prétention, Double Circle est tout simplement réfléchi. Mettant en scène le duo italien Enrico Pieranunzi (piano) / Federico Casagrande (guitare acoustique), l’album non plonge, dès la première écoute, dans une quiétude intrigante, par-dessus laquelle plane une certaine tristesse. Parcouru d’une indicible légèreté, le disque semble dresser la trame d’une histoire langoureusement haletante, plus mélancolique que romantique. Les phrasés aérés des musiciens ne donnent que peu d’espace à la joie simpliste pour laisser plus de place à la réflexion, à l’oubli de soi. Tel est, en définitive, le sens spirituel de ces ballades: trouver l’apaisement face au gris du monde (couleur, ici, de la pochette). Pour ce faire, l’idée est de nouer le dialogue entre deux instrumentistes de générations et d’influences différentes : d’un côté, le pianiste de 65 ans, bercé par Debussy et dont on ne compte plus les albums -solos ou en sideman de Chet Baker, Lee Konitz ou Charlie Haden, à qui il rend hommage dans le dernier titre-; de l’autre, un guitariste virtuose originaire de Trévise, à la carrière plus courte, certes, mais non moins honorable (rappelons son premier prix au Gibson Montreux Jazz Festival Competition de 2007, devant George Benson, président du jury). Mais ce qui surprend en premier lieu, c’est avant tout le langage noué entre piano et guitare (deux instruments disposant habituellement en jazz d’un espace harmonique similaire), dans lequel les rôles solistes et rythmiques s’alternent l’air de rien. On ne sait comment l’alchimie prend si bien, mais il convient de saluer le travail d’écriture des musiciens qui font s’imbriquer avec véhémence les phrases de chacun dans celle de l’autre. L’attention est dès lors retenue sur cette esthétique apaisée, portant en elle les traits mélodiques d’une certaine musique dite «classique». Dans une étrange accalmie, certaines phases improvisatrices viennent nous tirer de la douce rêverie, pour nous emmener dans des contrées plus dépaysantes, plus free («Sector 1» et «Sector 2»). Mais la sérénité est à l’horizon… L’hommage très émouvant à Charlie Haden marque le onzième et dernier titre du disque. Il sonne le glas de 48’46 minutes d’étude de formes et d’harmonies luxuriantes. Un travail d’orfèvre à l’italienne, hanté par le seul désir de toucher au cœur, et rien d’autre.

25/4/2015   djamlarevue.com   Alexandre Lemaire
 

ENRICO PIERANUNZI/FEDERICO CASAGRANDE DOUBLE CIRCLE

Italian Enrico Pieranunzi is a poet of the piano, one of the great storytellers of European jazz, whose musical embrace is warm and wide, blurring the lines between jazz and classical. His meeting here with a rising star of the younger generation, Treviso-born guitarist Federico Casagrande, is an understated gem of European “chamber” jazz, a set of (mostly brief) originals, studies in form and colour which hover on the edge of a kind of joyous melancholy. Piano and guitar remains an unusual combination in jazz, the two instruments inhabiting a similar space, but neither here falls back on the standard soloist or accompanist roles. The younger man’s bell-like acoustic guitar weaves in and out of Pieranunzi’s singing lines and lush harmonies, creating a holistic sound that is fresh and timeless.

17/4/2015   The Irish Times   Cormac Larkin
 

DOUBLE CIRCLE PIERANUNZI - CASAGRANDE

Pianoforte e chitarra acustica, nient’altro, a unirli c’è la passione per la libertà di un linguaggio capace di liberare emozioni profonde. “Double Circle” è storia di un incontro, cronaca del confronto fra due musicisti differenti per generazione e formazione, ma comunque capaci di unirsi senza cedere al compromesso, e senza mai rinunciare alla propria individualità. Enrico Pieranunzi e Federico Casagrande, il suono di un pianoforte e di una chitarra con alle spalle vissuti diversi, due cerchi che ruotano attorno ad un centro comune. In apertura “Anne Blomster Sang”, e con dolcezza si comincia a delineare il dialogo, circolare come promesso. I cerchi si sfiorano, si intersecano e il dialogo diventa confronto con “Periph” aprendosi alle improvvisazioni di “Sector 1”. Poi la penna passa a Casagrande: “Clear”, chitarra e pianoforte ormai uniti da un uguale obiettivo affrontano il continuo rincorrersi e intrecciarsi di “Dangerous Paths”. Il duo c’è, si racconta con naturalezza fra rimandi e sollecitazioni. La quiete torna con “Within The House Of Night”, oasi di rara eleganza a firma Pieranunzi come “No-nonsense”, con i suoi continui ribaltamenti di ruolo. A seguire l’unico standard, “Beija Flor” (Silva, Tómas Jr, Cavaquinho), ancora Casagrande: “Disclosure” e improvvisazione con “Sector 2”. A chiudere “Charlie Haden”, omaggio di Pieranunzi al compagno di tante avventure musicali.

10/4/2015   Il Fatto Quotidiano   Paolo Odello
 

ENRICO PIERANUNZI – FEDERICO CASAGRANDE: «DOUBLE CIRCLE»

Je vous le disais, ce mois d’avril est aux couleurs de l’Italie dans notre « Pile de disques » et quelles couleurs avec ce magnifique duo entre le pianiste d’exception qu’est Enrico Pieranunzi et Federico Casagrande, poète de la guitare (ici acoustique) que nous connaissons bien en France. Ce disque nous offre la magie de mélodies sur lesquelles s’exprime la spontanéité des deux compères et la force d’improvisations libres (les deux Sector) qui semblent être autant de compositions instantanées. Incontournable évidemment!

3/4/2015   culturejazz.fr   Thierry Giard
 

ENRICO PIERANUNZI & FEDERICO CASAGRANDE – DOUBLE CIRCLE

C’est un très joli recueil de ballades douces et aériennes que nous proposent le fameux pianiste romain Enrico Pieranunzi et le jeune guitariste originaire de Trévise, Federico Casagrande. En effet les deux italiens ont su tisser une complicité harmonique délicate qui se dévoile au fil de leurs mélodies gracieuses et raffinées, empreintes d’un calme apaisant comme dans Anne Blomster Sang et Clear, ou d’accents plus prononcés comme dans les improvisations Sector 1 presque free jazz et Sector 2 au swing entrainant. Double Circle rassemble 10 compositions touchantes dont un hommage au regretté Charlie Haden et une reprise d’un standard brésilien de Nelson Cavaquinho nommé Beija Flor. Les musiciens y conversent sereinement, narrant une histoire de cordes avec un lyrisme et un charme très italiens. Une bien belle association!

2/4/2015   les-chroniques-de-hiko.blogspot.fr   Hiko
 

ENRICO PIERANUNZI FEDERICO CASAGRANDE DOUBLE CIRCLE

Camerismo, ricerca melodico-timbrica, poetica sonora introspettiva non priva di slanci ritmici. Il piano di Pieranunzi e la acustica di Casagrande incrociano esperienze generazionali e strumenti armonici. Prevale il pianista come compositore ma il chitarrista dà un significativo contributo. Affascinano il giocoso rincorrersi in Periph e la commossa oratoria di Charlie Haden.

28/3/2015   Alias - Il Manifesto   Luigi Onori
 

ENRICO PIERANUNZI/FEDERICO CASAGRANDE - DOUBLE CIRCLE

Raramente in questi anni Enrico Pieranunzi ha sbagliato un colpo, sia sui palchi, sia quando si è trattato di lasciare testimonianze discografiche. E' una figura tanto schiva nella vita quanto intensa, quando si tratta di aprire lo scrigno delle emozioni sugli ottantotto tasti. A volte, però, Pieranunzi centra il capo d'opera, quei dischi che ascoltati dall'inizio alla fine hai voglia di rimettere all'infinito, a caccia del segreto di tanta grazia. E' il caso di questo Double Circle, dove il pianoforte di Pieranunzi cerca (e trova sempre) la sponda della poesia nella chitarra di Federico Casagrande. E' musica assai leggera, aerea, ma gonfia di un oceano di intuizioni melodiche dispiegate in gentilissimi arabeschi. Come nello choro brasiliano, o in certa nobile new acustic music che fu. Quando si arriva all'omaggio finale, Charlie Haden, per un compagno d’avventura di Pieranunzi di tanti lavori in comune, si resta ammutoliti e grati di tanta bellezza.

15/3/2015   discoclub65.it   Guido Festinese
 

ENRICO PIERANUNZI FEDERICO CASAGRANDE DOUBLE CIRCLE

La combinazione di chitarra e pianoforte è spesso considerata, per numerosi motivi, di difficile affinità: principalmente perché si sta parlando di due strumenti entrambi armonici e solisti, e quindi la realizzazione di un buon equilibrio di insieme non risulta sempre facile. Enrico Pieranunzi e Federico Casagrande sfatano agilmente questo mito, proponendo un album di rara bellezza e intensità, in cui ogni strumento espone al meglio le proprie peculiarità timbriche: l’esito è un insieme ricco di lirismo, malinconia e musicalità. Il repertorio è molto ben bilanciato ed è costruito con brani originali dei due protagonisti (tra cui la dedica a Charlie Haden di Pieranunzi), alcune corte (e deliziose) improvvisazioni libere e la rilettura della classica Beija Flor. Momenti più moderati e intensi (Clear, Within The House Of Night) si alternano a tracce più spigolose e aggressive (No-nonsense, Perph), realizzando una piacevole varietà sonora. L’aspetto più in evidenza di “Double Circle” è forse quello timbrico: il suono morbido della chitarra di Casagrande si integra perfettamente con il tocco pianistico di Pieranunzi, realizzando atmosfere inusuali e di particolare bellezza.

10/3/2015   Jazzit   Eugenio Mirti
 

PIERANUNZI & CASAGRANDE DIALOGO IN JAZZ TRA PIANOFORTE E CHITARRA

Il pianoforte di Enrico Pieranunzi e la chitarra acustica di Federico Casagrande saranno protagonisti del concerto di domani sera all’Auditorium Parco della Musica all’interno della rassegna “Dialogo”. I due artisti vengono a presentare “Double Circle”, disco che fa incontrare in studio per la prima volta musicisti di generazioni diverse e di formazione deversa, ma fortemente legati dall’amore per il jazz. Due percorsi diversi che si sono incrociati in uno studio di Udine per realizzare un disco che alterna brani ariosi come Within The House Of Night ad altri più movimentati e concitati. Ma anche omaggi come Charlie Haden, dedicato da Enrico Pieranunzi a un musicista con cui tanta strada ha condiviso, tutti brani firmati dal pianista e dal chitarrista, con esclusione del brasiliano Beija Flor.

8/3/2015   la Repubblica   Felice Liper